Actualités 06 février 2024

La facturation électronique : une obligation dès 2026 en B2B

À partir du 1er janvier 2026, une évolution majeure attend les entreprises belges, de la plus petite à la plus grande : la facturation électronique sera généralisée à tous les échanges entre entreprises.

La Chambre a approuvé le projet de loi le jeudi 1er février. Le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem, a initié cette mesure dans le but de réduire l’écart de TVA et de simplifier la gestion administrative des entreprises. Alors que la date limite approche, il est crucial de se préparer à cette transition technologique majeure.

Qu’est-ce que la facturation électronique ?

Contrairement aux factures au format PDF, c’est un système électronique structuré qui peut être lu par des logiciels informatiques, sans qu’une intervention humaine soit nécessaire. Concrètement, cela signifie que les entreprises pourront automatiser l’envoi et la réception de leurs factures, facilitant ainsi le traitement des systèmes comptables, mais aussi d’autres flux (gestion des stocks, paiements, …).

Les avantages de la facturation électronique

Il y a de nombreux avantages à la facturation électronique. Selon des études, elle pourrait réduire la charge administrative en Belgique de 3,36 milliards EUR. À long terme, le processus sera optimisé et va engendrer une diminution des risques d’erreurs, ainsi que des coûts associés, le tout de manière plus rapide et fiable. La facturation électronique apparaît ainsi pour les entreprises comme une opportunité de réaliser des économies.

Comment se préparer à la transition ?

Cette obligation est déjà en place pour les factures destinées aux pouvoirs publics (B2G) et est déjà mise en œuvre par certaines entreprises. Une transition en douceur d’ici 2026 est essentielle car actuellement seulement 15 % des factures sont aujourd’hui envoyées électroniquement sous ce format structuré, harmonisé au niveau européen. Il s’agit du format dit « Peppol ».

Pour mettre en œuvre cette transition de manière efficace, les entreprises doivent d’abords vérifier que leur logiciel comptable soit conforme aux normes requises. Si elles ne disposent pas d’une solution adéquate aux normes, des applications spécifiques existent afin d’intégrer la facturation électronique dans leur système comptable. Quant aux PME qui ne disposent pas encore de logiciel adéquat, des outils sont à disposition sur le marché, à des conditions très concurrentielles, permettant de se connecter et de traiter toutes leurs factures entrantes et sortantes.

Il est essentiel d’agir dès maintenant pour garantir une transition en douceur et éviter le stress. L’anticipation permettra aux entreprises de lister et détailler les flux liés à la facturation, de s’adapter aux nouvelles normes et d’assurer une transition fluide vers la facturation électronique.

Elle ne doit pas être perçue comme une contrainte supplémentaire, mais plutôt comme une opportunité d’accélérer la transition numérique et de limiter les charges administratives au sein des entreprises.

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