Le gouvernement fédéral s’est engagé à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Dans ce contexte, il met la main à la poche pour accélérer la transition de notre économie. Il a ainsi débloqué une enveloppe de 250 millions EUR pour soutenir les entreprises et les projets contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la création d’emplois dans le secteur des technologies vertes.
Concrètement, comment cela va-t-il se passer ?
La Société fédérale de participations et d’investissement (SFPIM) − bras armé financier de l’État − sera responsable de la gestion des fonds. Ils seront investis sous forme de prises de participation au capital ou de prêts aux entreprises (jusque 25 millions EUR par projet).
Des défis et des secteurs prioritaires ont été identifiés : réduire la consommation et la pollution de l’eau, la production de déchets, les émissions de gaz à effet de serre dans certains secteurs tels que la chimie, la pétrochimie, l’énergie en général, l’agriculture et les ménages.
« L’idée n’est pas seulement d’accélérer la transition environnementale, mais aussi d’augmenter la compétitivité de l’industrie belge, et osons le dire, de développer de nouveaux champions dans la transition écologique, en les gardant dans des mains belges, mais en les faisant grandir pour qu’ils jouent un rôle à l’international », explique Koen Van Loo, CEO de la SFPIM, dans Knack (23/01/2024).
Trois conditions pour bénéficier d’un financement
Pour bénéficier d’un financement du Fonds de transition écologique, les entreprises doivent répondre à trois conditions :
- Accélérer la transition de l’économie belge vers un impact « Net Zero » sur l’environnement.
- Renforcer la compétitivité et la valeur ajoutée de l’économie et de l’industrie belges, en tenant compte des externalités négatives générées.
- Développer de potentiels nouveaux champions promouvant des solutions écologiques au sein et en dehors de nos frontières.
Un engagement à long terme
Le nouveau Fonds de transition écologique est un engagement à long terme du gouvernement fédéral puisque sa mission est valable pour 30 ans et est renouvelable. Il est ouvert aux entreprises de toutes tailles et les fonds doivent être investis pour le 31 décembre 2026 au plus tard.
Si vous vous sentez concerné par cette initiative, si vous pensez que votre entreprise pourrait contribuer au verdissement de l’économie, n’hésitez pas à prendre contact avec la SFPIM.
Il s’agit là d’une initiative bienvenue, qui permettra de soutenir les entreprises qui s’engagent dans la transition. Il est important que tous les acteurs, publics et privés, se mobilisent pour relever ce défi majeur.
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