Les partenaires sociaux ont émis la semaine passée, au sein du Conseil national du travail, un avis unanime sur le retour au travail des travailleurs en incapacité de longue durée.
Le Conseil a identifié une série de facteurs de réussite :
- Miser sur la prévention pour éviter le décrochage.
- Intervenir le plus rapidement possible lorsqu’une personne tombe malade.
- Veiller au changement de mentalité nécessaire dans la société.
- Adapter le travail (temporairement) aux capacités du travailleur (personnalisation).
- Changer d’emploi auprès du même employeur ou d’un employeur différent.
- Promouvoir une bonne coopération entre tous les acteurs concernés.
- Collecter et exploiter toutes les données utiles pour détecter, entre autres, d’éventuels problèmes de nature collective.
- Optimiser et améliorer les procédures et les outils existants.
La FEB est satisfaite et souligne l’importance de ce dossier. En cette période de pénuries sur le marché du travail, il est essentiel de ne perdre aucun talent. Plus l’absence est longue, plus le retour au travail est difficile. « Nous sommes heureux que les partenaires sociaux soient en mesure d’envoyer un avis unanime au gouvernement sur une question particulièrement importante », déclare Monica De Jonghe, administrateur-directeur général de la FEB. « La bonne réintégration des travailleurs en incapacité de travail de longue durée est un élément crucial pour remédier aux pénuries sur le marché du travail. Nous espérons que le (prochain) gouvernement se saisira de la question. »
C’est pourquoi, selon la FEB, les employeurs et les travailleurs, soutenus et guidés par les autres acteurs concernés (parmi lesquels les médecins, les spécialistes en matière d’accompagnement et les services publics et privés de l’emploi), doivent échanger les données nécessaires et collaborer pour offrir un accompagnement approprié, proposer une prise en charge adéquate et permettre le retour au travail.
La FEB invite les employeurs à agir le plus rapidement possible et à étudier sérieusement les possibilités d’ajustement du poste de travail ou d’adaptation (temporaire) du travail.
On attend des travailleurs qu’ils collaborent pleinement à la politique de prévention et de réintégration et, en fonction de leurs capacités, qu’ils reprennent leur travail (adapté ou non), ou qu’ils recherchent activement une nouvelle opportunité, avec le soutien nécessaire, si le retour à l’ancien emploi n’est pas envisageable.
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