Presse 16 avril 2024

Le Socle européen des droits sociaux devrait mieux consolider et renforcer l’économie européenne

Lors de la Conférence de La Hulpe sur le Socle européen des droits sociaux (SEDS) de ce 16 avril 2024, l’organisation européenne des employeurs BusinessEurope, dont est membre la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), a souligné que l’Europe sociale doit désormais être façonnée différemment afin de développer une économie européenne compétitive et durable qui conserve, voire améliore, sa place dans le monde.

Cependant, l’Europe perd de la vitesse par rapport aux États-Unis. Les récentes faillites enregistrées en Belgique et dans les pays voisins devraient alerter les responsables sociaux des institutions nationales et européennes. Or, cela ne se ressent pas dans leurs actions et prises de position. Un paradis social ne pourra jamais être construit sur un désert économique.

De plus, la FEB soutient BusinessEurope dans sa demande de réduire les charges administratives :

  • L’Europe doit cesser de trop légiférer pour laisser le temps aux entreprises d’appliquer les nombreuses nouvelles règles sociales ;
  • Les directives sont de plus en plus détaillées, alors qu’elles devraient se limiter aux principes et permettre de mieux préserver certaines spécificités nationales, en particulier dans le domaine des relations du travail et de la protection sociale.

Quant aux États membres, la FEB insiste pour qu’ils ne pratiquent pas le « gold plating » car cela crée des obstacles supplémentaires à la réalisation d’un véritable marché intérieur. Le gold plating dans un pays socialement protecteur comme la Belgique a pour effet d’accroître le fossé entre les États membres, ce qui est contraire à l’objectif européen de « convergence sociale vers le haut ».

Les employeurs jouent leur rôle au quotidien pour créer de la valeur sociétale et des emplois. Ils attendent des responsables politiques et syndicaux que leurs besoins soient pris en compte. Un véritable dialogue socio-économique doit être pratiqué pour trouver des réponses équilibrées aux défis du marché du travail. Dans son Mémorandum pour les élections européennes 2024, la FEB formule des propositions constructives notamment pour améliorer le taux d’emploi et la mobilité intra-européenne des travailleurs, ainsi que pour attirer les travailleurs des pays tiers, afin de résoudre les pénuries de compétences et de main-d’œuvre.

~ Pieter Timmermans, CEO de la FEB
Partagez cette page:
This site is registered on wpml.org as a development site. Switch to a production site key to remove this banner.