Presse 08 décembre 2023

La future présidence belge du Conseil de l’UE doit renforcer la compétitivité des entreprises

À l’occasion de la présentation des grandes priorités de la future présidence belge du Conseil de l’UE qui débutera le 1er janvier prochain, la FEB réitère ses attentes : compétitivité, pacte industriel et réduction des charges administratives.

Pour rappel, à l’invitation de la FEB, la quarantaine de fédérations nationales d’employeurs membres de la coupole BusinessEurope se sont réunies à Bruxelles les 23 et 24 novembre derniers. À l’occasion de ce Conseil des Présidents fut adoptée la « Brussels Declaration », qui détaille les attentes des employeurs européens envers la présidence belge du Conseil.

Ces attentes étaient regroupées autour de trois priorités clés :

  • Créer une bouffée d’air réglementaire dans un marché unique européen bien intégré
  • Trouver le juste équilibre entre la sécurité et le développement de l’économie européenne
  • Accompagner le « Green Deal » d’un « Industrial Deal ».

Dans ce contexte, pour la FEB, cette présidence belge du Conseil sera un succès si :

  • Dans la négociation d’accords sur les derniers dossiers législatifs en suspens, les autorités belges compétentes veillent à ce que la compétitivité internationale des entreprises belges et européennes soit renforcée (et non pas déforcée) face à leurs concurrents internationaux.

    La Belgique devra ainsi notamment veiller à la concrétisation de l’engagement de la Commission européenne de diminuer de 25% les obligations de reporting pesant sur les entreprises.
  • Dans la préparation de l’agenda stratégique pour le cycle UE 2024-2029, une place centrale est réservée à la définition d’un « Industrial Deal » venant compléter le « Green Deal ». Pareil Pacte industriel, indispensable au succès du Pacte vert, doit reposer sur divers leviers, dont e.a. le bon fonctionnement du marché intérieur, une politique commerciale ambitieuse et équilibrée, la promotion de l’innovation, la disponibilité en talents européens et non européens, une énergie sûre et abordable, et un cadre réglementaire de qualité.

    De plus, après le tsunami de réglementations européennes de ces dernières années, la priorité doit aller à l’implémentation de toutes ces nouvelles règles et obligations, et non pas à en imposer d’autres.

La FEB souhaite plein succès à l’ensemble des autorités du pays impliquées dans cette présidence tournante du Conseil, la dernière avant les élections européennes de juin.

J’attends de cette présidence belge qu’elle contribue à ce qu’il soit plus simple et plus attractif de faire des affaires et d’investir dans l’UE, et à ce que la transition verte et digitale devienne une vraie stratégie de croissance durable, au profit de l’emploi et de la prospérité en Belgique et en Europe.

~ Pieter Timmermans, CEO de la FEB
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