Actualités 13 mars 2024

Les organisations d’employeurs du Benelux proposent leur vision de l’Europe sociale au Commissaire Nicolas Schmit

Au cours d’une rencontre informelle le 6 mars 2024 avec Nicolas Schmit, Commissaire européen à l’Emploi, les organisations d’employeurs VBO FEB, VNO-NCW et FEDIL ont témoigné de l’importance cruciale du dialogue social dans l’édification de l’UE.

Les trois pays du Benelux ont une longue tradition en matière de concertation sociale. Les employeurs constatent cependant que les dossiers sociaux ne peuvent plus être séparés des conditions économiques. Ils plaident donc pour l’avènement d’un « dialogue socio-économique » afin d’offrir une perspective plus large et de faire face de manière responsable et équilibrée aux transitions digitale et verte, ainsi qu’aux multiples autres défis auxquels l’Europe est confrontée.

Cette rencontre a également été l’occasion de présenter à N. Schmit plusieurs mesures à développer par l’UE pour soutenir les entreprises.

Ainsi, le plan d’action de la Commission Européenne pour lutter contre les pénuries de main d’œuvre est attendu avec impatience dans les prochaines semaines. A cet égard, les employeurs ont rappelé l’importance cruciale de la formation initiale et continue, en particulier dans les profils STEM[1]. Ils souhaitent également que la mobilité professionnelle intra-EU soit davantage facilitée. Les institutions européennes doivent y apporter leur pierre à l’édifice, notamment en supprimant différents obstacles par une meilleure coordination entre les Etats membres (reconnaissance des qualifications professionnelles, détachement, …). Enfin, l’Europe doit devenir plus attractive pour les talents du monde entier. Il faut mieux encourager l’immigration économique, afin de répondre aux besoins des marchés du travail nationaux.

Les employeurs du Benelux ont remercié N. Schmit pour son attention et lui ont demandé de prendre leurs propositions en considération en vue de la prochaine législature 2024-2029.

«Il est plus que jamais nécessaire de plaider en faveur dun dialogue socio-économique plutôt que de se focaliser uniquement sur des droits sociaux supplémentaires. LEurope perd en compétitivité par rapport à dautres continents, lindustrie européenne na pas de nouveau deal industriel, lEurope senfonce dans la bureaucratie et les complexités administratives. Ces problèmes doivent être traités rapidement et efficacement au cours de la période à venir. Construire un paradis social sur un cimetière économique est en effet irréaliste et irréalisable », conclut Pieter Timmermans, CEO de la FEB.

[1] Science, Technology, Engineering and Mathematics

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