Opinion

Levons notre verre à l’avenir

J’ai apprécié chaque instant. À aucun moment je n’ai ressenti l’envie de quitter la salle – en l’occurrence le café BrewDog, situé dans le centre de Bruxelles – pendant notre débat avec neuf présidents des sections jeunes d’autant de partis politiques. J’ai été témoin de la conviction dont font preuve les futurs responsables politiques de notre pays, une génération enthousiaste et bien préparée à qui il tarde d’améliorer les choses, pour une Belgique plus forte, demain et après-demain.

Si, à l’instar de la FEB, on veut regarder au-delà de l’horizon, il faut oser s’ouvrir à des idées et à des visions nouvelles et novatrices. Il faut oser se débarrasser de ses œillères. Et n’éviter aucun sujet tabou. D’où le nom de notre soirée-débat : GenTonic. « Gen » désigne ici la ou les génération(s) de personnes ou d’idées qui s’affranchissent des modèles, des concepts et des stéréotypes bien ancrés. « Tonic » symbolise les idées et les initiatives rafraîchissantes et revitalisantes, qui vont dans le sens du progrès et du développement.

Jeune d’esprit

GenTonic fut aussi l’occasion idéale de nous projeter au-delà des prochaines élections avec la génération montante de responsables politiques et d’entrepreneurs. Au moins jusqu’à l’horizon 2030. Nous avons cherché des réponses à des questions comme : « Comment rendre, à long terme, notre pays plus résilient, plus durable et plus prospère qu’il ne l’est actuellement ? ». Ou encore : « Quelles sont les conditions nécessaires pour protéger au mieux notre société, notre économie et notre prospérité contre les effets d’événements à venir, aussi bien dans notre pays que dans le reste du monde ? ».

Les questions ont été posées, des réponses ont été données. Et ce, étonnamment, souvent dans un esprit de recherche de compromis, de coopération, sans aucune forme de querelle politique. Nous avons approfondi quatre thèmes : « énergie & climat », « marché du travail & formation », « fiscalité & politique salariale » et « Europe ». Une chose m’a marqué : la plupart des réponses des « jeunes » s’alignent sur la vision et les solutions présentées dans le mémorandum électoral de la FEB. En voici quelques exemples :

  • « Si nous voulons donner plus de net aux gens, le plan initial de réforme fiscale du ministre Vincent Van Peteghem doit être intégré dans le prochain accord gouvernemental. »
  • « Les gens se retrouvent trop rapidement dans la tranche d’imposition la plus élevée. Il est nécessaire d’élargir les barèmes fiscaux. »
  • « Un mix énergétique comprenant l’énergie nucléaire est nécessaire pour contrebalancer notre dépendance énergétique. »
  • « Il faut œuvrer à une politique du marché du travail plus déterminée et plus activatrice. »
  • « Notre pays déborde de talents, mais ce sont des diamants bruts qu’il faut tailler et former aux compétences numériques et à la gestion d’entreprise. »
  • Le sujet de l’Europe a fait l’unanimité : « L’UE offre de belles perspectives aux jeunes. »

J’ai senti l’enthousiasme de cette génération à qui il tarde d’améliorer les choses, pour une Belgique plus forte. 

La FEB, malgré son âge respectable de 129 ans, n’est donc pas une « vieille dame » comme on le prétend parfois, mais bien une organisation jeune d’esprit qui joue pleinement la carte de l’avenir. À cet égard, la FEB est soutenue par les générations aux idées novatrices : des GenTonic avec lesquelles nous aimerions porter un toast au futur de notre pays.

(Re)découvrez l’enthousiasme de la jeune génération de politiques belges à travers l’aftermovie de GenTonic.

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