La FEB est, via son affiliation à l’Organisation internationale des employeurs (OIE), un membre actif de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
Beate Andrees, directrice de l’OIT pour l’Europe et l’Asie centrale, a été reçue à la FEB ce 14 novembre 2023. Il est important que les responsables de l’OIT soient en connexion directe avec les partenaires sociaux nationaux. C’est ce qu’a tenu à rappeler la délégation régionale de l’OIT aux collaborateurs de la FEB qui participent aux travaux de l’OIT, Kris De Meester et Annick Hellebuyck.
Comme toute organisation, l’OIT est confrontée à d’immenses défis, tant externes (tels que les conséquences des guerres et du réchauffement climatique) qu’internes (tels que la discussion en cours sur les limites du droit de grève). Pour y faire face, le constat est sans appel : il est essentiel de développer les capacités des partenaires sociaux pour s’engager dans le dialogue social et pour conclure des accords sociaux équilibrés.
La directrice régionale s’est inquiétée de savoir si les entreprises belges sont conscientes des normes internationales du travail et du rôle de l’OIT dans leur développement et leur application partout dans le monde. Il s’avère que les entreprises et les organisations d’employeurs se sentent de plus en plus interpellées par les droits humains et les droits sociaux fondamentaux, mais qu’elles ne s’y retrouvent pas dans le dédale réglementaire. Les organisations d’employeurs, mais aussi les pouvoirs publics, ont leur rôle à jouer dans l’accompagnement des entreprises en matière de respect des droits fondamentaux et de diligence raisonnable (due diligence). Il est crucial que les outils accessibles de mise en conformité des pratiques d’entreprises avec les normes OIT soient mieux diffusés et utilisés. Dans un prochain article, nous reviendrons sur certains outils et check-lists de l’OIT concernant notamment le travail des enfants, le travail forcé et l’égalité des genres au travail.
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