Position

Une économie ouverte et compétitive doit miser sur des connaissances et une créativité sans entraves 

La Belgique ne dispose pas de matières premières primaires en abondance. Sa réelle plus-value se situe en moyenne à 1,7 mètre au-dessus de la terre ferme : talents, connaissances et créativité. En d’autres termes, sans nos cerveaux, nous ne sommes guère armés pour préserver, et encore moins pour renforcer, notre dynamisme économique. La productivité, au sens de la valeur ajoutée créée par heure, est dès lors essentielle pour la compétitivité d’une petite économie ouverte comme la Belgique.  

Notre pays dépendant, plus que d’autres, de son capital humain, le système d’indexation automatique des salaires est néfaste pour la compétitivité de ses entreprises. En raison de la nature automatique de ce système, les chocs internationaux sur les prix de l’énergie, par exemple, entraînent en Belgique des augmentations directes et non négociées des coûts salariaux bien plus importantes que chez nos concurrents étrangers. La FEB plaide donc en faveur d’un système dans lequel les négociations salariales interprofessionnelles, sectorielles et d’entreprise se déroulent librement entre partenaires sociaux responsables, sans automatismes.  

Elle est également favorable à la préservation du bon fonctionnement du marché intérieur européen. Ce dernier étant notre débouché le plus important, nous devons éviter tout obstacle à la libre circulation au sein de l’Europe. L’UE doit en outre continuer à mener une politique commerciale ambitieuse et équilibrée afin de faciliter l’accès de nos biens et services aux marchés extérieurs à l’Union et de protéger ses intérêts légitimes et ses entreprises. 

Par le biais de cette approche, nous préparerons au mieux nos entreprises aux défis futurs et préserverons notre compétitivité.

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